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jeudi 6 juillet 2017

...Seuls les initiés comprendront...

Parce que...
Rien ne prédisposait ce saut vers cet
Inconnu,
Ni encore moins de ce que l'on pouvait
Croire.
Et pourtant,
Sans t'en rendre compte,
Surtout ni le vouloir, tu t'es retrouver
Enchaînée pour ton plus grand plaisir.

mardi 6 juin 2017

Une flèche en plein coeur

Une flèche en plein coeur plantée en plein dans son flanc. La pointe en ressort de couleur sang, une goutte coule telle une larme. L'image fait frémir, loin de ce que l'on s'imagine de l'amour.
Une flèche qui traverse de part en part et grossissant son point de sortie. Une flèche, un pic, une douleur, une épine.

Chaque pensée, chaque image, chaque souvenir m'éprouve.
Parfois, Je crois t'imaginer et aussitôt j'entends le sifflement de la flèche se diriger vers moi.
Je me laisse aller à des pensées et je sens l'impact glaciale de la pointe contre moi.
Je me sens seul de ton étreinte et mon coeur se vide d'un sang froid et léger. Je ne peux rattraper ce qui s'écoule, ni repriser ce qui est trouer.

Si je pense encore à toi le fais-tu de ton côté ? J'ai froid, je me vide, je suis encore en vie. Tu me manques.
Je n'aurais jamais imaginé à tel point.

Mon âme est endoloris, mon coeur blessé, mon ego meurtris.

Mes regrets

Je n'ai jamais pour habitude de me retourner et de regarder en arrière. Je prends les choses, les avalent et garde tout à l'intérieur. Ce qui est fait est fait, ce qui est passé est passé.

De mes déceptions amoureuses, j'ai l'habitude de me comporter comme si cela ne m'atteint pas et préfère oublié pour avancer et souhaiter sincèrement bonne continuation à celle m'a déçu.

Une caractéristique du signe du taureau étant de laisser passer les choses, de rester stoïque et quitter l'espace comme une ombre.
C'est ce à quoi je m'en suis toujours tenu... Jusqu'à présent...

La première fois, celle que j'ai aimé en premier. On était jeunes, éloignés... Cousins. On savait qu'il était périlleux de créer une vie en commun, moi ici elle l'a bas. Malgré tout on a continué à s'écrire et se désirer.
J'ai du, je crois, la décevoir pour ne plus avoir de ses nouvelles.
J'ai mené ma vie de mon côté. Elle du sien.
Je suis retourné la voir au début de ma vie d'adulte prêt à la vivre avec elle. Elle m'a pris pour un fou et à refusée.
J'étais prêt...pas elle!
On m'a fait savoir qu'elle se mariait puis plus tard qu'elle allait avoir son premier enfant. Ça m'a fait déçu, n'ai rien dit rien montré.
Je suis resté indifférent, j'ai continué ma route et construit ma vie.

La seconde fois, celle qui partage ma vie. Nous avons construit une famille, des projets. Nous nous sommes aimés.
Elle est forte pour nous, je n'ai pas était assez adulte.
Nous avons vécu comme beaucoup de couples des moments difficiles, dures, proches de la rupture.
Je l'ai toujours aimé jusqu'au moment où au plus dur de notre vie, elle n'avait plus d'amour pour moi.
Après une période de doutes, j'ai décidé inconsciemment de me considérer comme homme seul ! J'ai continué, avalé ma fierté, encaissé les reproches.
Ma méthode pour passer étant de continuer, de tout supprimer, effacer ce qui peut me rappeler. Facile quand elle est loin, ardue lorsque l'on vit ensemble.
Dans ce cas, l'on créé de la distance, des barrières. Les contacts sont rares et on ne fait plus les premiers pas. Je suis présent tout autant.
Je m'investit toujours pour ce que l'on a bâtit. J'accompagne et conseille comme avant. L'amour, celui des débuts, l'émoi, la passion, seulement lui n'est plus.

Jamais deux sans trois dit-on! Alors oui la troisième fois me fait très mal!
Alors que ce n'était pas prévu, pas programmé, je me suis lâché, et suis tombé amoureux d'elle, ou amoureux du sentiment amoureux. Ça m'a fait énormément de bien.
Aurais-je du le garder pour moi ? Rester sur une relation uniquement sexuelle ? Ne rien provoquer du tout ? J'ai préféré annoncé, lui dire, lui avoué tout ce qui m'a manqué ces derniers temps.
En cela je regrette de m'être trop ouvert à elle et pas assez à d'autres.
Je regrette de ne pas être assez adultes et de ne pas avoir insisté pour ce qui mérite d'être.
Je regrette d'avoir aimé au mauvais moment.
Je me suis trompé, je l'ai provoquée et en récolte les miettes.

Mon coeur est brisé. Tout me rappelle à elle. Et aussitôt la douleur s'insinue, perfide, insidieuse.

Je regrette de m'être laisser aller, je regrette de la regretter.
Je regrette de lui avoir ouvert mon coeur, je regrette de n'être qu'un souvenir, un extrait.

lundi 17 avril 2017

Le renoncement

Finalement il n'y a pas de si tortueux que l'esprit d'une femme.

Il est bien plus aisé d'insérer sa main dans son sac, glisser ses doigts sur son corps, voire un baiser sur son cœur que de pénétrer le fond de sa pensée, comprendre les méandres et les turpitudes séjournant dans sa tête.

A vouloir analyser tout ce qui ce cache au fond et même en surface, nous fait prendre le risque de s'y perdre soi même.

Le doute s'insinue, la confiance s'ébranle, la douleur s'installe.

Nous Reconnaissons-nous ?
Je m'interroge...

Nos certitudes volent en éclat et s’éparpillent en morceaux délicats, pudiques, en milles lieux.

Ce que nous croyons n'est plus, ce que nous faisons ne vaux plus.

La perte de retour d'amour nous abandonne errant au bord d'une route elle même ignorée de tous, mais craint de chacun.

En cela, j'ai renoncé.

Depuis le début, finalement j'ai renoncé.
Ne sachant comment vaincre, encore moins d'y entrevoir un succès, j'ai renoncé.
Sans projection, sans vision, j'ai renoncé.
L'once d'un espoir éteint, l'unique étincelle épuisée et j'ai renoncé.
Facilement, j'ai renoncé.
Combattu, j'ai renoncé.

A tort de me préserver, ou du mieux t'épargner un spectacle enlaidissant, je n'ai trouvé rien moins pire que d'y renoncé.

Renoncé à comprendre, renoncé à raisonner, renoncé à séduire, renoncé à espérer, renoncé à vouloir, renoncé à attendre.

J'ai donné et n'ai pas reçu.
J'ai reçu mais pas à la hauteur de ce que j'ai partagé.

Ce renoncement n'est, somme toute, que le fruit de ce qui a été produit.
Une expérience unique, versatile, volatile.

Un moment fort, tendu, succinct.

Sans plus espoir, sans plus de désir qu'au delà même du souvenir, qui ne restera qu'un extrait le temps de le dire. Je renonce et ainsi ne tire plus de gloriole.

Une larme peine à tomber sur l'étoffe.

Un dernier baiser et l'on se retourne, laissant derrière cette traînée de ressentiment dans un nuage poussiéreux qui s'abat au sol et laissera l'empreinte de nos pas traînants et ainsi s'effacera au fur et à mesure de nos aller retour en appuyant sur nos âmes de notre renoncement.

lundi 3 avril 2017

Je ne sais quoi....

Je me rappelle que tu avais peur de...
Je ne sais quoi ?
Et pourtant je ne t'ai pas taper , je ne t'ai pas manger.

Je me rappelle que tu avais peur de...
Je ne sais quoi ?
Et tu as autant aimé que j'ai aimé.
Apprécié autant que j'ai apprécié.

...Tu avais de peur de...
Je ne sais quoi...
Toutes ces choses qui nous freinent, nous restreignent, nous contraignent.
Tout ce que l'on a appris, tout de ce quoi nous avons été prévenus.
Notre éducation, nos valeurs, nos sensations.

...Tu avais peur de...
Je ne sais quoi...
Du passé, de moment, du futur.
De ce qui pourrait arriver... Même de ce qui n'arrive pas.

Je me rappelle que...
Je suis venu te chercher et tu n'as pas reculer.
Je me suis coller et tu ne m'as pas repousser.

...Je ne sais quoi ...
De fort nous a approchés
D'irrésistible nous a enlacés

Tu avais peur...
Plus de toi même que de moi

...Je me rappelle que...

Et si finalement je me suis trompé...
Trompé sur ce que je voyais,
Trompé sur ce que je faisais,
Trompé sur ce que je donnais,
Trompé sur ce que je recevais,
Être trompé et avoir trompé.

...Je ne sais quoi...
Tu avais peur de...
Ne pas d'être trompée..
Ne pas être changeante..
Ne pas être finalement ce que tu es..

mardi 21 mars 2017

C'est fini

C'est fini...
C'est ce qui faut se dire ?
C'est fini !
C'est ce qui est écrit !

C'est fini,
De devoir de nouveau plaire.
C'est fini,
De croire et se taire.

C'est fini.
Par delà le temps.
C'est fini,
Au dessus de ce qui est important.

Au début, c'est à peine croyable de s'imaginer, ne serait-ce que de partager un coin, un espace, un bout de voile.

Au début, nul ne peut etre assez fou pour croire que tout ce qui à était fait et partager ne l'était finalement pas vraiment.

Et pourtant tout durant, ni rien, ni jamais ne m'a paru plus vrai.

Et pourtant tout durant, cette retenue, cette sensation n'ont masqués ce qui était vrai.

La chaleur, l'étreinte, la douceur, l'empreinte.
Ce mélange, cet échange, ce moment, ce témoignage.

C'est fini,
Parce que tu l'as voulue.
C'est fini,
On l'a toujours su.

C'est fini.
C'est une évidence.
C'est fini.
Comme une pénitence.

C'est fini,
De vouloir être amoureux.
C'est fini,
De chercher à être heureux.

C'est fini !
Même pour le plaisir !
C'est fini.
Ni pour le désir.

Plus de partage, plus de liens.
Plus de secrets, plus rien.

Au temps s'envole l'amertume.
L'acide prend le pas sur l'humeur.

C'est fini !
Maintenant j'ai compris..
C'est fini!
Je me le suis assez dit..

C'est fini !
De donner et recevoir !
C'est fini !
De donner sans recevoir !

C'est fini ?
Sans aucune porte ouverte ?
C'est fini ?
Ni retour ni retraite ?

C'est fini...
C'est ce qui aurait du...
C'est fini...
On la toujours su.

Parce que je me suis trompé,
C'est fini.
Et cru que moi seul suffirait,
C'est fini,

J'en ai encore la force,
C'est fini.
Toujours envie...
C'est fini !

C'est fini...
..Cruelle litanie..
C'est fini
...
C'est fini.

vendredi 17 mars 2017

Observations

J’ai pris l’habitude de ne pas regarder, mais d’observer les gens dans les transports et métro en particulier.
Leur comportement, leur habitude pour certains, leur allure pour d’autres, leur façon d’être en générale et surtout les petits détails qui peuvent parfois nous échappent sans un minutieux examen : l’œil asymétrique, le bouton prés de l’oreille, le tatouage sur la nuque qui dépasse, le vernis de plusieurs nuances sur des doigts manucurés.
Bref, tous ce qui fait les gens et leurs différences.
En observant les hommes, nombres d’entre eux sont barbus. Ainsi je me dis que pour bien la majorité d'entre eux cette pilosité leur permet de se donner de la constance, une allure, un caractère qu’autrement ils n’auraient pas.
Car essayer d’imaginer ces mêmes hommes sans barbes, imberbe. Ils ressembleraient à rien, un vide, un néant, des bouffons d’eux même, de la chair à canons pour une société prête à leur manger tous crus !
Ils s’imaginent fort et blindés, se donnent l’image d’homme dur, solide alors qu’on contraire en creusant c’est une coquille vide, un creux, des baltringues.
Je suis persuadé que pour certains d’entre nous, nous sommes nés pour marquer et laisser une trace dans la vie et apport pour les autres. Je ne parle pas de ceux qui sont internationalement connus et dont certains ne valent pas beaucoup mieux que le moindre mec du coin de la rue, encore moins de ceux qui ont une fortune bâtie sur un château de sable. Non je parle de toi, moi, et d’autre qui ont marquent leur entourage et ceux qui les entourent.
Je parle de ceux qui ose relever la tête et relèvent des défis à hauteur de leur ambitions pour leur bien être, de leur proches, sans à priori juste pour avancer une cause commune qui va bien au delà d’eux même.
Je prends l’habitude de regarder droit devant, le regard porté au loin, la tête haute ! Ainsi je vois le ciel, les nuages, les trainés laissés par les oiseux. Le reflet du soleil sur les façades, le souffle du vent sur les cimes des arbres. La pollution, les empreintes laissées par les hommes.
Cette façon d’être j’essaie de la transmettre à mes garçons afin qu’ils soient maitres d’eux même, qu’ils ne soient pas un numéro. Mais qu’ils s’élèvent et ne se fassent pas aspirer par la masse.
Je partage tout cela avec toi car je sais que l’on partage la même vision humaniste du monde, envers nous même, dans le monde du travail et dans la vie en générale.
Nous aimons cette de notion de partage, de collectivité, d’entraide, de soutien pour faire avancer une cause commune. Nous nous sommes tous trouvé et avons fondé une team, une équipe, un groupement magnifique.