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jeudi 20 décembre 2012

Le regard

Le regard...

De mon carreaux de lumière, un monceaux de lueur, je voie une larme rouge sang, une bande flamboyante qui s'éveille où au milieu trône majestueuse la dame habillé de ces draps de fer ciselés.
L'horizon à l'aube de cette journée se jette à mon regard la plaine capitale.
Une image digne de début de fin du monde alors que cela ne représente rien à ceux qui trop endormis, visages encore marqués, pour qui la plainte toujours trop matinale du réveil ne les aient extraits trop brutalement de leurs rêves.

Le regard des gens n'a que faire ni le loisir de découvrir l'infime beauté du décors, enfermé dans sa propre obscurité. Clos, vides, embués,  ces gens dont leurs peine est restée au fond de leurs poches ou alors profondément au chaud de leurs couvertures dans l'attente du retour.

Un regard, ce regard certainement celui la même que se sont échangés. ELLE scrutant ces gestes, LUI guettant son aprobation. Que dire de celui ou celle qui du coin de oeil capte discrètement ce spectacle cette scène.

Oui trop de mine triste, visages fermés endoloris, transportés, ballotés au gré de leur volonté inerte dans côté à l'autre de la capitale.

Spectateur privilégié, je pose un regard encore heberlué, amusé, désabusé sur ceux qui, sans un regard, regardent et s'évitent, n'osent et hésitent de croiser un regard de crainte de se sentir complice de l'instant partagé qui se doit d'être vécu entouré, mais seul.

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